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## Tour
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tour.name = ARTEMIS
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Questions : {{quiz.questions.answered}} / {{quiz.question.count}}
Vue aérienne de la zone de fouille du sanctuaire
Vue aérienne de la zone de fouille du sanctuaire
Des offrandes pour la déesse
Do ut des : je te donne pour que tu me donnes. Cette formule latine résume un geste religieux fondamental : offrir quelque chose à la divinité pour recevoir d'elle, en retour, une protection ou une faveur.
Le don prend diverses formes : animal sacrifié, libation (offrande d'un liquide), objets de toutes sortes, dont la valeur est autant symbolique que matérielle. Par exemple, on offre des parfums, parce qu'ils sont chers et qu'ils flattent l'odorat des dieux. Pour établir un lien d'intimité avec une divinité, on lui fait don d'objets personnels, comme des bijoux (anneaux, épingles, ...). Mieux encore, les fidèles lui apportent des images, souvent en terre cuite, qui les représentent eux-mêmes.
Photo: Dépôt en cours de fouille
Vue aérienne de la zone de fouille du sanctuaire
Vue aérienne de la zone de fouille du sanctuaire
En tant que déesse de la chasse et de la domestication, elle veille naturellement sur toute la faune et la nature sauvage.
Image précédente: tétradrachme en argent frappé autour de 160 av. J.-C. à Érétrie
Photo: Aryballe (7e-6e s. av. J.-C.) dont le décor représente une biche évoquant le monde de la chasse, le monde sauvage
Amarynthos-reconstitution-NAKAS
Amarynthos-reconstitution-NAKAS
Amarynthos-reconstitution-NAKAS
Amarynthos-reconstitution-NAKAS
Artémis Amarysia, à la recherche du temple perdu
Recherché depuis plus d'un siècle par les archéologues, le temple d'Artémis Amarysia vient d'être découvert.
Dix ans d'enquête sur le terrain ont été nécessaires pour prouver que les vestiges monumentaux mis au jour dans les fouilles près d'Amarynthos, sur l'ile d'Eubée en Grèce, sont bien ceux du fameux sanctuaire d'Artémis mentionné par les auteurs antiques et par de nombreuses inscriptions sur pierre.
Les archéologues et historiens de l'École suisse d'archéologie en Grèce et du Service archéologique d'Eubée sont désormais à I' œuvre sur le site, un des derniers grands sanctuaires grecs encore inexplorés. Ils tentent d'en comprendre l'organisation et l'évolution sur plus d'un millénaire, du 8e siècle av. J.-C. au 3e siècle ap. J.-C.
Pour présenter cette découverte exceptionnelle, l'École suisse d'archéologie en Grèce s'est associée au Musée cantonal d'archéologie et d'histoire. En effet, les objets archéologiques étant protégés, faire voyager les découvertes pour les exposer en Suisse serait une entreprise complexe. En revanche, le musée possède dans ses collections des pièces acquises au 19e et au début du 20e siècle qui évoquent des pratiques liées au culte d'Artémis. C'est donc par le biais de ces anciennes trouvailles, rarement montrées, que nous vous proposons de partir à la rencontre de la déesse Artémis en son sanctuaire eubéen.
Cette figurine composée de deux danseuses (3e-2e s. av. J-C.) évoquent les riches activités musicales qui animaient le sanctuaire. Bien faibles en sont les échos qui parviennent jusqu’à nous
Sur l’île d’Eubée bien sûr !
Les Antiquités classiques du Musée cantonal
Les origines du Musée cantonal d'archéologie et d'histoire remontent à 1818. Installé à l'Académie de Lausanne, il avait une vocation encyclopédique. Ses premiers directeurs suivent l'intérêt de l'époque pour l'archéologie classique européenne. Collectionneur assidu d'antiquités et de monnaies, c'est à Arnold Morel-Fatio (1813-1887), qui en prend la direction dès 1867, que l'on doit les lots les plus importants provenant de Grèce, d'Italie, de Sicile ou de Chypre.
Vendus et achetés alors en toute légalité, quelques ensembles sont encore acquis par le musée au début du 20° siècle. Depuis, les objets archéologiques sont protégés par des lois successives contre le trafic illicite et le Musée cantonal a recentré ses acquisitions sur les objets découverts en terres vaudoises, déclarés propriété du Canton depuis 1912.
Photo: Anciennes salles d’exposition du Musée cantonal
Les Antiquités classiques du Musée cantonal
Les origines du Musée cantonal d'archéologie et d'histoire remontent à 1818. Installé à l'Académie de Lausanne, il avait une vocation encyclopédique. Ses premiers directeurs suivent l'intérêt de l'époque pour l'archéologie classique européenne. Collectionneur assidu d'antiquités et de monnaies, c'est à Arnold Morel-Fatio (1813-1887), qui en prend la direction dès 1867, que l'on doit les lots les plus importants provenant de Grèce, d'Italie, de Sicile ou de Chypre.
Vendus et achetés alors en toute légalité, quelques ensembles sont encore acquis par le musée au début du 20° siècle. Depuis, les objets archéologiques sont protégés par des lois successives contre le trafic illicite et le Musée cantonal a recentré ses acquisitions sur les objets découverts en terres vaudoises, déclarés propriété du Canton depuis 1912.
Photo: Anciennes salles d’exposition du Musée cantonal
Artémis Amarysia, à la recherche du temple perdu
Recherché depuis plus d'un siècle par les archéologues, le temple d'Artémis Amarysia vient d'être découvert.
Dix ans d'enquête sur le terrain ont été nécessaires pour prouver que les vestiges monumentaux mis au jour dans les fouilles près d'Amarynthos, sur l'ile d'Eubée en Grèce, sont bien ceux du fameux sanctuaire d'Artémis mentionné par les auteurs antiques et par de nombreuses inscriptions sur pierre.
Les archéologues et historiens de l'École suisse d'archéologie en Grèce et du Service archéologique d'Eubée sont désormais à I' œuvre sur le site, un des derniers grands sanctuaires grecs encore inexplorés. Ils tentent d'en comprendre l'organisation et l'évolution sur plus d'un millénaire, du 8e siècle av. J.-C. au 3e siècle ap. J.-C.
Pour présenter cette découverte exceptionnelle, l'École suisse d'archéologie en Grèce s'est associée au Musée cantonal d'archéologie et d'histoire. En effet, les objets archéologiques étant protégés, faire voyager les découvertes pour les exposer en Suisse serait une entreprise complexe. En revanche, le musée possède dans ses collections des pièces acquises au 19e et au début du 20e siècle qui évoquent des pratiques liées au culte d'Artémis. C'est donc par le biais de ces anciennes trouvailles, rarement montrées, que nous vous proposons de partir à la rencontre de la déesse Artémis en son sanctuaire eubéen.
Mais qui est Artèmis ?
On la dépeint habituellement sous les traits d'une chasseresse, munie d'un arc et de son carquois. Mais Artémis est bien plus que cela. C'est avant tout la déesse des temps de transition, des passages difficiles, voire dangereux. On demande sa protection lors des accouchements.
Elle accompagne les filles et les garçons dans les premières étapes de leur vie : au sortir de la petite enfance, à la puberté, au moment du mariage. Elle veille à la bonne intégration des jeunes dans la communauté, dont elle garantit ainsi la pérennité.
Les sanctuaires qui lui sont consacrés se trouvent souvent loin de la cité, là où s'arrêtent les terres cultivées, où l'humain rencontre la nature sauvage et les forces qui l'habitent. Car la sauvagerie est aussi du domaine d'Artémis.
Image: tétradrachme en argent frappé autour de 160 av. J.-C. à Érétrie
Artémis Amarysia, à la recherche du temple perdu
Recherché depuis plus d'un siècle par les archéologues, le temple d'Artémis Amarysia vient d'être découvert.
Dix ans d'enquête sur le terrain ont été nécessaires pour prouver que les vestiges monumentaux mis au jour dans les fouilles près d'Amarynthos, sur l'ile d'Eubée en Grèce, sont bien ceux du fameux sanctuaire d'Artémis mentionné par les auteurs antiques et par de nombreuses inscriptions sur pierre.
Les archéologues et historiens de l'École suisse d'archéologie en Grèce et du Service archéologique d'Eubée sont désormais à I' œuvre sur le site, un des derniers grands sanctuaires grecs encore inexplorés. Ils tentent d'en comprendre l'organisation et l'évolution sur plus d'un millénaire, du 8e siècle av. J.-C. au 3e siècle ap. J.-C.
Pour présenter cette découverte exceptionnelle, l'École suisse d'archéologie en Grèce s'est associée au Musée cantonal d'archéologie et d'histoire. En effet, les objets archéologiques étant protégés, faire voyager les découvertes pour les exposer en Suisse serait une entreprise complexe. En revanche, le musée possède dans ses collections des pièces acquises au 19e et au début du 20e siècle qui évoquent des pratiques liées au culte d'Artémis. C'est donc par le biais de ces anciennes trouvailles, rarement montrées, que nous vous proposons de partir à la rencontre de la déesse Artémis en son sanctuaire eubéen.
Mais qui est Artèmis ?
On la dépeint habituellement sous les traits d'une chasseresse, munie d'un arc et de son carquois. Mais Artémis est bien plus que cela. C'est avant tout la déesse des temps de transition, des passages difficiles, voire dangereux. On demande sa protection lors des accouchements.
Elle accompagne les filles et les garçons dans les premières étapes de leur vie : au sortir de la petite enfance, à la puberté, au moment du mariage. Elle veille à la bonne intégration des jeunes dans la communauté, dont elle garantit ainsi la pérennité.
Les sanctuaires qui lui sont consacrés se trouvent souvent loin de la cité, là où s'arrêtent les terres cultivées, où l'humain rencontre la nature sauvage et les forces qui l'habitent. Car la sauvagerie est aussi du domaine d'Artémis.
Image: tétradrachme en argent frappé autour de 160 av. J.-C. à Érétrie
Les Antiquités classiques du Musée cantonal
Les origines du Musée cantonal d'archéologie et d'histoire remontent à 1818. Installé à l'Académie de Lausanne, il avait une vocation encyclopédique. Ses premiers directeurs suivent l'intérêt de l'époque pour l'archéologie classique européenne. Collectionneur assidu d'antiquités et de monnaies, c'est à Arnold Morel-Fatio (1813-1887), qui en prend la direction dès 1867, que l'on doit les lots les plus importants provenant de Grèce, d'Italie, de Sicile ou de Chypre.
Vendus et achetés alors en toute légalité, quelques ensembles sont encore acquis par le musée au début du 20° siècle. Depuis, les objets archéologiques sont protégés par des lois successives contre le trafic illicite et le Musée cantonal a recentré ses acquisitions sur les objets découverts en terres vaudoises, déclarés propriété du Canton depuis 1912.
Photo: Anciennes salles d’exposition du Musée cantonal
Des offrandes pour la déesse
Do ut des : je te donne pour que tu me donnes. Cette formule latine résume un geste religieux fondamental : offrir quelque chose à la divinité pour recevoir d'elle, en retour, une protection ou une faveur.
Le don prend diverses formes : animal sacrifié, libation (offrande d'un liquide), objets de toutes sortes, dont la valeur est autant symbolique que matérielle. Par exemple, on offre des parfums, parce qu'ils sont chers et qu'ils flattent l'odorat des dieux. Pour établir un lien d'intimité avec une divinité, on lui fait don d'objets personnels, comme des bijoux (anneaux, épingles, ...). Mieux encore, les fidèles lui apportent des images, souvent en terre cuite, qui les représentent eux-mêmes.
Photo: Dépôt en cours de fouille.
Le sanctuaire d’Artémis à Amarynthos
Dans I' Antiquité, Érétrie était l'une des principales cités de l'ile d'Eubée. On y vénérait de nombreuses divinités, en particulier Apollon, dans son sanctuaire au cœur de la cité, et sa sœur Artémis, dans un lieu de culte hors les murs, près de la bourgade d'Amarynthos. Les fêtes que les Érétriens célébraient en l'honneur d'Artémis Amarysia étaient si prestigieuses qu'elles attiraient des pèlerins venant de toute l'Eubée et même au-delà.
L'origine du sanctuaire d'Amarynthos remonte peut-être à la période mycénienne (14e-13e siècles av. J.-C.). A ce jour, les premières traces de culte repérées datent du 8e siècle av. J.-C. À son apogée, le sanctuaire prenait la forme d'une vaste cour bordée de portiques et d'édifices religieux. En son centre se dressaient le temple et l’autel.
Sur cette statuette, Artémis est accompagnée d’une biche. Cet animal est l’animal totem de la déesse qui veille sur le monde sauvage.
Mais qui est Artèmis ?
On la dépeint habituellement sous les traits d'une chasseresse, munie d'un arc et de son carquois. Mais Artémis est bien plus que cela. C'est avant tout la déesse des temps de transition, des passages difficiles, voire dangereux. On demande sa protection lors des accouchements.
Elle accompagne les filles et les garçons dans les premières étapes de leur vie : au sortir de la petite enfance, à la puberté, au moment du mariage. Elle veille à la bonne intégration des jeunes dans la communauté, dont elle garantit ainsi la pérennité.
Les sanctuaires qui lui sont consacrés se trouvent souvent loin de la cité, là où s'arrêtent les terres cultivées, où l'humain rencontre la nature sauvage et les forces qui l'habitent. Car la sauvagerie est aussi du domaine d'Artémis.
Image: tétradrachme en argent frappé autour de 160 av. J.-C. à Érétrie
Des offrandes pour la déesse
Do ut des : je te donne pour que tu me donnes. Cette formule latine résume un geste religieux fondamental : offrir quelque chose à la divinité pour recevoir d'elle, en retour, une protection ou une faveur.
Le don prend diverses formes : animal sacrifié, libation (offrande d'un liquide), objets de toutes sortes, dont la valeur est autant symbolique que matérielle. Par exemple, on offre des parfums, parce qu'ils sont chers et qu'ils flattent l'odorat des dieux. Pour établir un lien d'intimité avec une divinité, on lui fait don d'objets personnels, comme des bijoux (anneaux, épingles, ...). Mieux encore, les fidèles lui apportent des images, souvent en terre cuite, qui les représentent eux-mêmes.
Photo: Dépôt en cours de fouille
Artémis Amarysia, à la recherche du temple perdu
Recherché depuis plus d'un siècle par les archéologues, le temple d'Artémis Amarysia vient d'être découvert.
Dix ans d'enquête sur le terrain ont été nécessaires pour prouver que les vestiges monumentaux mis au jour dans les fouilles près d'Amarynthos, sur l'ile d'Eubée en Grèce, sont bien ceux du fameux sanctuaire d'Artémis mentionné par les auteurs antiques et par de nombreuses inscriptions sur pierre.
Les archéologues et historiens de l'École suisse d'archéologie en Grèce et du Service archéologique d'Eubée sont désormais à I' œuvre sur le site, un des derniers grands sanctuaires grecs encore inexplorés. Ils tentent d'en comprendre l'organisation et l'évolution sur plus d'un millénaire, du 8e siècle av. J.-C. au 3e siècle ap. J.-C.
Pour présenter cette découverte exceptionnelle, l'École suisse d'archéologie en Grèce s'est associée au Musée cantonal d'archéologie et d'histoire. En effet, les objets archéologiques étant protégés, faire voyager les découvertes pour les exposer en Suisse serait une entreprise complexe. En revanche, le musée possède dans ses collections des pièces acquises au 19e et au début du 20e siècle qui évoquent des pratiques liées au culte d'Artémis. C'est donc par le biais de ces anciennes trouvailles, rarement montrées, que nous vous proposons de partir à la rencontre de la déesse Artémis en son sanctuaire eubéen.
Le sanctuaire d’Artémis à Amarynthos
Dans I' Antiquité, Érétrie était l'une des principales cités de l'ile d'Eubée. On y vénérait de nombreuses divinités, en particulier Apollon, dans son sanctuaire au cœur de la cité, et sa sœur Artémis, dans un lieu de culte hors les murs, près de la bourgade d'Amarynthos. Les fêtes que les Érétriens célébraient en l'honneur d'Artémis Amarysia étaient si prestigieuses qu'elles attiraient des pèlerins venant de toute l'Eubée et même au-delà.
L'origine du sanctuaire d'Amarynthos remonte peut-être à la période mycénienne (14e-13e siècles av. J.-C.). A ce jour, les premières traces de culte repérées datent du 8e siècle av. J.-C. À son apogée, le sanctuaire prenait la forme d'une vaste cour bordée de portiques et d'édifices religieux. En son centre se dressaient le temple et l’autel.
Le sanctuaire d’Artémis à Amarynthos
Dans I' Antiquité, Érétrie était l'une des principales cités de l'ile d'Eubée. On y vénérait de nombreuses divinités, en particulier Apollon, dans son sanctuaire au cœur de la cité, et sa sœur Artémis, dans un lieu de culte hors les murs, près de la bourgade d'Amarynthos. Les fêtes que les Érétriens célébraient en l'honneur d'Artémis Amarysia étaient si prestigieuses qu'elles attiraient des pèlerins venant de toute l'Eubée et même au-delà.
L'origine du sanctuaire d'Amarynthos remonte peut-être à la période mycénienne (14e-13e siècles av. J.-C.). A ce jour, les premières traces de culte repérées datent du 8e siècle av. J.-C. À son apogée, le sanctuaire prenait la forme d'une vaste cour bordée de portiques et d'édifices religieux. En son centre se dressaient le temple et l’autel.
Mais qui est Artèmis ?
On la dépeint habituellement sous les traits d'une chasseresse, munie d'un arc et de son carquois. Mais Artémis est bien plus que cela. C'est avant tout la déesse des temps de transition, des passages difficiles, voire dangereux. On demande sa protection lors des accouchements.
Elle accompagne les filles et les garçons dans les premières étapes de leur vie : au sortir de la petite enfance, à la puberté, au moment du mariage. Elle veille à la bonne intégration des jeunes dans la communauté, dont elle garantit ainsi la pérennité.
Les sanctuaires qui lui sont consacrés se trouvent souvent loin de la cité, là où s'arrêtent les terres cultivées, où l'humain rencontre la nature sauvage et les forces qui l'habitent. Car la sauvagerie est aussi du domaine d'Artémis.
Image: tétradrachme en argent frappé autour de 160 av. J.-C. à Érétrie
Un sanctuaire comprenant différentes installations liées au culte d’Artémis
Image: Amarynthos-reconstitution-NAKAS
Identifier le culte d’Artémis
Pour identifier les divinités honorées dans un sanctuaire, les archéologues recherchent différents indices parmi les offrandes trouvées sur le site.
Il était courant d'offrir à Artémis des images associées à sa fonction de protectrice de la faune ou rappelant son rôle dans l'éducation des jeunes membres de la société. Artémis, déesse de la transformation, permettait aussi aux jeunes femmes de devenir épouses et mères. On lui dédiait donc des représentations de femmes mariées ou des objets symboliques liés à la naissance et à la santé du nourrisson.
À Amarynthos, la preuve définitive de l'identité de la déesse a été confirmée en 2017 par la découverte de tuiles inscrites au nom d'Artémis, puis par diverses bases de statues honorant la divinité aux côtés d'Apollon, son frère, et de Létô, sa mère.
Photo: Tuile en terre cuite indiquant le nom de la déesse
Le sanctuaire d’Artémis à Amarynthos
Dans I' Antiquité, Érétrie était l'une des principales cités de l'ile d'Eubée. On y vénérait de nombreuses divinités, en particulier Apollon, dans son sanctuaire au cœur de la cité, et sa sœur Artémis, dans un lieu de culte hors les murs, près de la bourgade d'Amarynthos. Les fêtes que les Érétriens célébraient en l'honneur d'Artémis Amarysia étaient si prestigieuses qu'elles attiraient des pèlerins venant de toute l'Eubée et même au-delà.
L'origine du sanctuaire d'Amarynthos remonte peut-être à la période mycénienne (14e-13e siècles av. J.-C.). A ce jour, les premières traces de culte repérées datent du 8e siècle av. J.-C. À son apogée, le sanctuaire prenait la forme d'une vaste cour bordée de portiques et d'édifices religieux. En son centre se dressaient le temple et l’autel.
Les processions, les chants et les danses étaient des éléments essentiels du sacrifice, bien qu’ils ne laissent aucune trace pour les archéologues.
Photo précédente: À la place d’un animal vivant, il est aussi possible d’offrir une statuette. Les sanctuaires livrent ainsi de nombreuses figurines, semblables à ces taureau et vache en bronze (5e s. av. J.-C.), ou à ce vase en forme de bélier (2e-1er s. av. J-C.).
Sans laisser de traces
Pour connaitre les pratiques religieuses antiques, les archéologues se fondent principalement sur les vestiges qu'ils sortent de terre.
Mais les gestes qui ne laissent pas de trace matérielle restent en grande partie invisibles à leurs yeux : processions, chants et danses, concours musicaux et athlétiques, offrande d'objets et de denrées périssables tels que tissages, couronnes de fleur, parfums, corbeilles de fruits, gâteaux, etc. Les images et les textes antiques nous renseignent sur ces éléments essentiels des fêtes religieuses grecques, qui contribuaient à en faire une riche expérience sensorielle.
Il y avait bien plus à voir, à entendre, à sentir, à goûter et à toucher qu'on ne peut se l'imaginer, dans le sanctuaire d'Artémis à Amarynthos.
Parce que le sol, acide, a permis leur décomposition. En effet les différents végétaux comme le bois, les fleurs, les céréales ou encore les tissus ne se conservent que dans des conditions très particulières (milieu très sec - comme le sable d’Egypte – ou très humide – comme la tourbe). En Grèce, ces matériaux périssables disparaissent très vite.
Le sanctuaire d’Artémis à Amarynthos
Dans I' Antiquité, Érétrie était l'une des principales cités de l'ile d'Eubée. On y vénérait de nombreuses divinités, en particulier Apollon, dans son sanctuaire au cœur de la cité, et sa sœur Artémis, dans un lieu de culte hors les murs, près de la bourgade d'Amarynthos. Les fêtes que les Érétriens célébraient en l'honneur d'Artémis Amarysia étaient si prestigieuses qu'elles attiraient des pèlerins venant de toute l'Eubée et même au-delà.
L'origine du sanctuaire d'Amarynthos remonte peut-être à la période mycénienne (14e-13e siècles av. J.-C.). A ce jour, les premières traces de culte repérées datent du 8e siècle av. J.-C. À son apogée, le sanctuaire prenait la forme d'une vaste cour bordée de portiques et d'édifices religieux. En son centre se dressaient le temple et l’autel.
Identifier le culte d’Artémis
Pour identifier les divinités honorées dans un sanctuaire, les archéologues recherchent différents indices parmi les offrandes trouvées sur le site.
Il était courant d'offrir à Artémis des images associées à sa fonction de protectrice de la faune ou rappelant son rôle dans l'éducation des jeunes membres de la société. Artémis, déesse de la transformation, permettait aussi aux jeunes femmes de devenir épouses et mères. On lui dédiait donc des représentations de femmes mariées ou des objets symboliques liés à la naissance et à la santé du nourrisson.
À Amarynthos, la preuve définitive de l'identité de la déesse a été confirmée en 2017 par la découverte de tuiles inscrites au nom d'Artémis, puis par diverses bases de statues honorant la divinité aux côtés d'Apollon, son frère, et de Létô, sa mère.
Photo: Tuile en terre cuite indiquant le nom de la déesse
Mais qui est Artèmis ?
On la dépeint habituellement sous les traits d'une chasseresse, munie d'un arc et de son carquois. Mais Artémis est bien plus que cela. C'est avant tout la déesse des temps de transition, des passages difficiles, voire dangereux. On demande sa protection lors des accouchements.
Elle accompagne les filles et les garçons dans les premières étapes de leur vie : au sortir de la petite enfance, à la puberté, au moment du mariage. Elle veille à la bonne intégration des jeunes dans la communauté, dont elle garantit ainsi la pérennité.
Les sanctuaires qui lui sont consacrés se trouvent souvent loin de la cité, là où s'arrêtent les terres cultivées, où l'humain rencontre la nature sauvage et les forces qui l'habitent. Car la sauvagerie est aussi du domaine d'Artémis.
Image: tétradrachme en argent frappé autour de 160 av. J.-C. à Érétrie
Des banquets en l’honneur des dieux
Lors des fêtes religieuses, les participants mangeaient ensemble la viande des animaux sacrifiés, à l'exception de la part réservée aux dieux qui était brûlée sur l'autel. À côté de ces banquets « sacrificiels», la consommation de vin occupait une place importante.
De nombreux restes de la vaisselle utilisée dans ce cadre ont été retrouvés dans le sanctuaire d'Artémis à Amarynthos: récipients pour mélanger l'eau au vin (qui ne se buvait jamais pur), vases pour servir les convives, coupes à boire. Tout ce matériel employé pour des cérémonies religieuses devait en principe rester dans l'espace sacré. Une fois hors d'usage, il était enfoui au sein même du sanctuaire ... pour le bonheur des archéologues qui le découvrent des siècles plus tard.
Artémis Amarysia, à la recherche du temple perdu
Recherché depuis plus d'un siècle par les archéologues, le temple d'Artémis Amarysia vient d'être découvert.
Dix ans d'enquête sur le terrain ont été nécessaires pour prouver que les vestiges monumentaux mis au jour dans les fouilles près d'Amarynthos, sur l'ile d'Eubée en Grèce, sont bien ceux du fameux sanctuaire d'Artémis mentionné par les auteurs antiques et par de nombreuses inscriptions sur pierre.
Les archéologues et historiens de l'École suisse d'archéologie en Grèce et du Service archéologique d'Eubée sont désormais à I' œuvre sur le site, un des derniers grands sanctuaires grecs encore inexplorés. Ils tentent d'en comprendre l'organisation et l'évolution sur plus d'un millénaire, du 8e siècle av. J.-C. au 3e siècle ap. J.-C.
Pour présenter cette découverte exceptionnelle, l'École suisse d'archéologie en Grèce s'est associée au Musée cantonal d'archéologie et d'histoire. En effet, les objets archéologiques étant protégés, faire voyager les découvertes pour les exposer en Suisse serait une entreprise complexe. En revanche, le musée possède dans ses collections des pièces acquises au 19e et au début du 20e siècle qui évoquent des pratiques liées au culte d'Artémis. C'est donc par le biais de ces anciennes trouvailles, rarement montrées, que nous vous proposons de partir à la rencontre de la déesse Artémis en son sanctuaire eubéen.
Des banquets en l’honneur des dieux
Lors des fêtes religieuses, les participants mangeaient ensemble la viande des animaux sacrifiés, à l'exception de la part réservée aux dieux qui était brûlée sur l'autel. À côté de ces banquets « sacrificiels», la consommation de vin occupait une place importante.
De nombreux restes de la vaisselle utilisée dans ce cadre ont été retrouvés dans le sanctuaire d'Artémis à Amarynthos: récipients pour mélanger l'eau au vin (qui ne se buvait jamais pur), vases pour servir les convives, coupes à boire. Tout ce matériel employé pour des cérémonies religieuses devait en principe rester dans l'espace sacré. Une fois hors d'usage, il était enfoui au sein même du sanctuaire ... pour le bonheur des archéologues qui le découvrent des siècles plus tard.
La recherche s’invite dans les écoles
La Grèce antique fascine bon nombre d'écoliers. Elle occupe pourtant une place ténue dans le programme scolaire. L'École suisse d'archéologie en Grèce, avec le soutien du Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS), a donc initié en 2020 un programme de médiation scientifique. Il vise à réunir les acteurs de la recherche, les adultes et les élèves autour d'activités permettant de découvrir la large palette des métiers des sciences de I' Antiquité.
Cette mallette, conçue en partenariat avec l'équipe de médiation et de conservationrestauration du Musée cantonal, contient des copies d'artéfacts typiques du sanctuaire eubéen que sont les vases, les figurines et les monnaies. Manipuler, reconstruire, observer, analyser et comprendre forment les bases d'une initiation pratique aux méthodes de l'archéologie.
La recherche s’invite dans les écoles
La Grèce antique fascine bon nombre d'écoliers. Elle occupe pourtant une place ténue dans le programme scolaire. L'École suisse d'archéologie en Grèce, avec le soutien du Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS), a donc initié en 2020 un programme de médiation scientifique. Il vise à réunir les acteurs de la recherche, les adultes et les élèves autour d'activités permettant de découvrir la large palette des métiers des sciences de I' Antiquité.
Cette mallette, conçue en partenariat avec l'équipe de médiation et de conservationrestauration du Musée cantonal, contient des copies d'artéfacts typiques du sanctuaire eubéen que sont les vases, les figurines et les monnaies. Manipuler, reconstruire, observer, analyser et comprendre forment les bases d'une initiation pratique aux méthodes de l'archéologie.
La recherche s’invite dans les écoles
La Grèce antique fascine bon nombre d'écoliers. Elle occupe pourtant une place ténue dans le programme scolaire. L'École suisse d'archéologie en Grèce, avec le soutien du Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS), a donc initié en 2020 un programme de médiation scientifique. Il vise à réunir les acteurs de la recherche, les adultes et les élèves autour d'activités permettant de découvrir la large palette des métiers des sciences de I' Antiquité.
Cette mallette, conçue en partenariat avec l'équipe de médiation et de conservationrestauration du Musée cantonal, contient des copies d'artéfacts typiques du sanctuaire eubéen que sont les vases, les figurines et les monnaies. Manipuler, reconstruire, observer, analyser et comprendre forment les bases d'une initiation pratique aux méthodes de l'archéologie.
Des banquets en l’honneur des dieux
Lors des fêtes religieuses, les participants mangeaient ensemble la viande des animaux sacrifiés, à l'exception de la part réservée aux dieux qui était brûlée sur l'autel. À côté de ces banquets « sacrificiels», la consommation de vin occupait une place importante.
De nombreux restes de la vaisselle utilisée dans ce cadre ont été retrouvés dans le sanctuaire d'Artémis à Amarynthos: récipients pour mélanger l'eau au vin (qui ne se buvait jamais pur), vases pour servir les convives, coupes à boire. Tout ce matériel employé pour des cérémonies religieuses devait en principe rester dans l'espace sacré. Une fois hors d'usage, il était enfoui au sein même du sanctuaire ... pour le bonheur des archéologues qui le découvrent des siècles plus tard.
Des offrandes pour la déesse
Do ut des : je te donne pour que tu me donnes. Cette formule latine résume un geste religieux fondamental : offrir quelque chose à la divinité pour recevoir d'elle, en retour, une protection ou une faveur.
Le don prend diverses formes : animal sacrifié, libation (offrande d'un liquide), objets de toutes sortes, dont la valeur est autant symbolique que matérielle. Par exemple, on offre des parfums, parce qu'ils sont chers et qu'ils flattent l'odorat des dieux. Pour établir un lien d'intimité avec une divinité, on lui fait don d'objets personnels, comme des bijoux (anneaux, épingles, ...). Mieux encore, les fidèles lui apportent des images, souvent en terre cuite, qui les représentent eux-mêmes.
Photo: Dépôt en cours de fouille.
La recherche s’invite dans les écoles
La Grèce antique fascine bon nombre d'écoliers. Elle occupe pourtant une place ténue dans le programme scolaire. L'École suisse d'archéologie en Grèce, avec le soutien du Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS), a donc initié en 2020 un programme de médiation scientifique. Il vise à réunir les acteurs de la recherche, les adultes et les élèves autour d'activités permettant de découvrir la large palette des métiers des sciences de I' Antiquité.
Cette mallette, conçue en partenariat avec l'équipe de médiation et de conservationrestauration du Musée cantonal, contient des copies d'artéfacts typiques du sanctuaire eubéen que sont les vases, les figurines et les monnaies. Manipuler, reconstruire, observer, analyser et comprendre forment les bases d'une initiation pratique aux méthodes de l'archéologie.
Identifier le culte d’Artémis
Pour identifier les divinités honorées dans un sanctuaire, les archéologues recherchent différents indices parmi les offrandes trouvées sur le site.
Il était courant d'offrir à Artémis des images associées à sa fonction de protectrice de la faune ou rappelant son rôle dans l'éducation des jeunes membres de la société. Artémis, déesse de la transformation, permettait aussi aux jeunes femmes de devenir épouses et mères. On lui dédiait donc des représentations de femmes mariées ou des objets symboliques liés à la naissance et à la santé du nourrisson.
À Amarynthos, la preuve définitive de l'identité de la déesse a été confirmée en 2017 par la découverte de tuiles inscrites au nom d'Artémis, puis par diverses bases de statues honorant la divinité aux côtés d'Apollon, son frère, et de Létô, sa mère.
Photo: Tuile en terre cuite indiquant le nom de la déesse
Identifier le culte d’Artémis
Pour identifier les divinités honorées dans un sanctuaire, les archéologues recherchent différents indices parmi les offrandes trouvées sur le site.
Il était courant d'offrir à Artémis des images associées à sa fonction de protectrice de la faune ou rappelant son rôle dans l'éducation des jeunes membres de la société. Artémis, déesse de la transformation, permettait aussi aux jeunes femmes de devenir épouses et mères. On lui dédiait donc des représentations de femmes mariées ou des objets symboliques liés à la naissance et à la santé du nourrisson.
À Amarynthos, la preuve définitive de l'identité de la déesse a été confirmée en 2017 par la découverte de tuiles inscrites au nom d'Artémis, puis par diverses bases de statues honorant la divinité aux côtés d'Apollon, son frère, et de Létô, sa mère.
Photo: Tuile en terre cuite indiquant le nom de la déesse
La recherche s’invite dans les écoles
La Grèce antique fascine bon nombre d'écoliers. Elle occupe pourtant une place ténue dans le programme scolaire. L'École suisse d'archéologie en Grèce, avec le soutien du Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS), a donc initié en 2020 un programme de médiation scientifique. Il vise à réunir les acteurs de la recherche, les adultes et les élèves autour d'activités permettant de découvrir la large palette des métiers des sciences de I' Antiquité.
Cette mallette, conçue en partenariat avec l'équipe de médiation et de conservationrestauration du Musée cantonal, contient des copies d'artéfacts typiques du sanctuaire eubéen que sont les vases, les figurines et les monnaies. Manipuler, reconstruire, observer, analyser et comprendre forment les bases d'une initiation pratique aux méthodes de l'archéologie.
Les vases et les différentes offrandes en argile sont les objets les plus couramment retrouvés, grâce à une bonne conservation de ce matériau dans le sol.
Photo: Les aryballes et les alabastres (7e-6e s. av. J.-C.) sont des vases à parfum offerts à la divinité.
L'offrande permettait à la fois de s'assurer la protection des dieux, de les remercier ou de leur demander une faveur spécifique.
Photo précédente: Des statuettes en argile (5e-3e s. av. J.-C.) servaient également d’offrandes. Elles pouvaient être accompagnées de bustes féminins (5e s. av. J.-C.), appelés « protomé
Cette statuette représente un utérus, organe féminin symbolisant la fertilité. En effet, on demande souvent la protection d’Artémis lors des accouchements.
La recherche s’invite dans les écoles
La Grèce antique fascine bon nombre d'écoliers. Elle occupe pourtant une place ténue dans le programme scolaire. L'École suisse d'archéologie en Grèce, avec le soutien du Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS), a donc initié en 2020 un programme de médiation scientifique. Il vise à réunir les acteurs de la recherche, les adultes et les élèves autour d'activités permettant de découvrir la large palette des métiers des sciences de I' Antiquité.
Cette mallette, conçue en partenariat avec l'équipe de médiation et de conservationrestauration du Musée cantonal, contient des copies d'artéfacts typiques du sanctuaire eubéen que sont les vases, les figurines et les monnaies. Manipuler, reconstruire, observer, analyser et comprendre forment les bases d'une initiation pratique aux méthodes de l'archéologie.
La recherche s’invite dans les écoles
La Grèce antique fascine bon nombre d'écoliers. Elle occupe pourtant une place ténue dans le programme scolaire. L'École suisse d'archéologie en Grèce, avec le soutien du Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS), a donc initié en 2020 un programme de médiation scientifique. Il vise à réunir les acteurs de la recherche, les adultes et les élèves autour d'activités permettant de découvrir la large palette des métiers des sciences de I' Antiquité.
Cette mallette, conçue en partenariat avec l'équipe de médiation et de conservationrestauration du Musée cantonal, contient des copies d'artéfacts typiques du sanctuaire eubéen que sont les vases, les figurines et les monnaies. Manipuler, reconstruire, observer, analyser et comprendre forment les bases d'une initiation pratique aux méthodes de l'archéologie.
Érétrie. La cité d’Érétrie était l’une des principales cités du monde grec. Elle a joué un grand rôle dans le développement du sanctuaire.